quadricycle à vapeur instantannée
Posté : mar. 13 déc. 2011 12:23
Bonjour à tous
je me suis enfin enregistré et présente ma réalisation
Le Pet hume
Le défi :
Réaliser un véhicule à vapeur chauffé au bois pouvant me déplacer
Mes livres de référence et de calcul :
-Cours de mécanique à l’usage des élèves des arts et métiers daté de 1927
-vaporisme de P Dubarry de Lassalle
-experimental flash steam de Mrs Benson et Rayman
Les choix:
Utiliser au maximum des matériaux de récupération
Opter pour la vaporisation instantanée pour limiter les risques
Choix de la formule quadricycle pour la stabilité et le coté voiture
La réalisation:
Le fourneau est issu d’un réservoir à gas oil de camion Berliet retravaillé et isolé avec de la laine de roche pour les inserts de cheminée
La grille est une ancienne grille de fenêtre en barres carrées de 10 X 10 modifiée plus du gros grillage soudé
Le vaporisateur est fait de deux plaques de fer de 8 mm et mesure 400 x 600, dont l’une est fraisée sur 0.3 mm de profondeur et 80 de large développant une sorte de serpentin à plat d’environ 2 m 30 de long. Les deux plaques sont assemblées par 27 boulons de 10 mm et soudées en périphérie. L’ensemble est chauffé dessous et par retour au fond du fourneau également chauffé dessus, la surface de chauffe est de 48 dm2.
Le moteur provient d’une tondeuse à gazon Brigg & Stratton de 200 cm3 de cylindrée en position verticale. Les cames de l’arbre à came ont été doublées par soudure et meulage de façon à avoir une ouverture tous les tours. La soupape d’admission a été raccourcie et filetée de manière à être bloquée fermée. J’utilise le poussoir d’admission pour commander un clapet en inox et bronze qui permet d’introduire la vapeur par l’orifice de l’ex bougie. La soupape d’échappement d’origine conserve son rôle. Evidemment le diagramme de distribution n’est pas ce qui se fait de mieux, notamment l’admission qui s’ouvre jusqu’en fin de course du piston, donc pas de détente. Il faudrait condenser ou y adjoindre un second cylindre de plus grand diamètre (compound). J’ai bien essayé de confectionner une sorte de rampe sur le volant moteur qui par un galet et un levier permettait la fermeture à mi-course mais ce n’était pas fiable et très bruyant. Un autre défaut de ce moteur est qu’il est supercarré 52 mm pour 47 de course ce n’est pas le mieux pour un moteur à vapeur lent (moins de 1000 t/mn). Egalement, il faudra faire avec des volumes morts assez importants.
La pompe d’alimentation en eau du vaporisateur est un maître-cylindre de frein de scooter de diamètre 10 mm avec un piston ajusté en inox actionné par un maneton réglable pour le débit, ce dernier est boulonné en bout de vilebrequin coté volant. A l’opposé le porte lame d’origine reçoit un pignon de bicyclette 16 dents.
J’ai réalisé une boîte à clapets en utilisant un limiteur de frein de Super 5 modifié avec 2 billes diamètre 6 mm interdisant le retour de la vapeur vers la pompe. La tuyauterie d’alimentation en eau provient de ligne de frein de voiture (flexible etc..)
La lubrification du bas moteur se fait à la burette en ayant adapté un raccord sur le circuit de graissage d’origine. La lubrification du clapet d’admission et du piston est à l’étude, j’ai essayé la burette avec un raccord brasé sur le clapet mais c’est moyen, je pense opter pour le graisseur à condensation. Tout cela à huile (de boite de vitesse) perdue.
Le véhicule :
C’est un quadricycle en tube soudés utilisant des fourches AV et AR de VTT à suspension, 4 roues de cyclomoteurs (Peugeot 103, MBK) incluant les freins à tambours. La transmission primaire se fait par chaîne de vélo celle secondaire par chaîne de cyclomoteur, c’est l’ancien pédalier de VTT qui sert de palier intermédiaire. Le rapport de réduction est de 7 tours moteur pour 1 tour de roue. A 500 Trs/mn la vitesse du Pethume est d’environ 7 Km/h (un record !!!!!)
N’ayant pu contrôler pression et température, j’ai pu estimer la pression de fonctionnement à 10 bars effectifs au vu des essais effectués à l’air comprimé, le compresseur délivrant 6.5 bars.
Enfin je suis tout de même satisfait parce que CA ROULE
Eric 33
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Inscription: Lun 12 Déc 2011 20:26
Localisation: Gradignan 33
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Opter pour la vaporisation instantanée pour limiter les risques
Choix de la formule quadricycle pour la stabilité et le coté voiture
La réalisation:
Le fourneau est issu d’un réservoir à gas oil de camion Berliet retravaillé et isolé avec de la laine de roche pour les inserts de cheminée
La grille est une ancienne grille de fenêtre en barres carrées de 10 X 10 modifiée plus du gros grillage soudé
Le vaporisateur est fait de deux plaques de fer de 8 mm et mesure 400 x 600, dont l’une est fraisée sur 0.3 mm de profondeur et 80 de large développant une sorte de serpentin à plat d’environ 2 m 30 de long. Les deux plaques sont assemblées par 27 boulons de 10 mm et soudées en périphérie. L’ensemble est chauffé dessous et par retour au fond du fourneau également chauffé dessus, la surface de chauffe est de 48 dm2.
Le moteur provient d’une tondeuse à gazon Brigg & Stratton de 200 cm3 de cylindrée en position verticale. Les cames de l’arbre à came ont été doublées par soudure et meulage de façon à avoir une ouverture tous les tours. La soupape d’admission a été raccourcie et filetée de manière à être bloquée fermée. J’utilise le poussoir d’admission pour commander un clapet en inox et bronze qui permet d’introduire la vapeur par l’orifice de l’ex bougie. La soupape d’échappement d’origine conserve son rôle. Evidemment le diagramme de distribution n’est pas ce qui se fait de mieux, notamment l’admission qui s’ouvre jusqu’en fin de course du piston, donc pas de détente. Il faudrait condenser ou y adjoindre un second cylindre de plus grand diamètre (compound). J’ai bien essayé de confectionner une sorte de rampe sur le volant moteur qui par un galet et un levier permettait la fermeture à mi-course mais ce n’était pas fiable et très bruyant. Un autre défaut de ce moteur est qu’il est supercarré 52 mm pour 47 de course ce n’est pas le mieux pour un moteur à vapeur lent (moins de 1000 t/mn). Egalement, il faudra faire avec des volumes morts assez importants.
La pompe d’alimentation en eau du vaporisateur est un maître-cylindre de frein de scooter de diamètre 10 mm avec un piston ajusté en inox actionné par un maneton réglable pour le débit, ce dernier est boulonné en bout de vilebrequin coté volant. A l’opposé le porte lame d’origine reçoit un pignon de bicyclette 16 dents.
J’ai réalisé une boîte à clapets en utilisant un limiteur de frein de Super 5 modifié avec 2 billes diamètre 6 mm interdisant le retour de la vapeur vers la pompe. La tuyauterie d’alimentation en eau provient de ligne de frein de voiture (flexible etc..)
La lubrification du bas moteur se fait à la burette en ayant adapté un raccord sur le circuit de graissage d’origine. La lubrification du clapet d’admission et du piston est à l’étude, j’ai essayé la burette avec un raccord brasé sur le clapet mais c’est moyen, je pense opter pour le graisseur à condensation. Tout cela à huile (de boite de vitesse) perdue.
Le véhicule :
C’est un quadricycle en tube soudés utilisant des fourches AV et AR de VTT à suspension, 4 roues de cyclomoteurs (Peugeot 103, MBK) incluant les freins à tambours. La transmission primaire se fait par chaîne de vélo celle secondaire par chaîne de cyclomoteur, c’est l’ancien pédalier de VTT qui sert de palier intermédiaire. Le rapport de réduction est de 7 tours moteur pour 1 tour de roue. A 500 Trs/mn la vitesse du Pethume est d’environ 7 Km/h (un record !!!!!)
N’ayant pu contrôler pression et température, j’ai pu estimer la pression de fonctionnement à 10 bars effectifs au vu des essais effectués à l’air comprimé, le compresseur délivrant 6.5 bars.
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Eric 33
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