Bonjour,
Pour compléter les propos de Jacques, je crois que nous appelons ces graisseurs des graisseurs à déplacement. Dans ceux-ci, pas de pompe ou de pièce en mouvement qui poussera petit à petit l'huile vers les cylindres.
Jacques a (toujours) raison, il y a un petit trou entre (1) et (2), tu peux ne pas le voir si il est vers le bas.
Lorsque la vapeur entre en contact, même peu, avec l'huile, elle se condense une miette, cette miette qui devient eau est plus dense que l'huile, elle tombe donc au fond du graisseur et fait remonter l'huile qui reste en contact avec la vapeur qui se recondense une miette, et le cycle est amorcé.
A titre personnel, j'ai des graisseurs en verre et des graisseurs métal, je constate que ces derniers me font consommer plus d'huile que les premiers, et pas seulement à cause du réglage du pointeau, si il y en a un.
Exemple de graisseur standard métal, à tube vapeur traversant, percé en général d'un trou de 0,4 à 0,5 mm (il n'a pas de purge, je le vide à la seringue):
Exemple de graisseur verre, monté déporté, ce qui ne change rien aux échanges vapeur/huile (il n'a pas de purge non plus, je le vide aussi à la seringue):
