Bonjour à tous,
Pour commencer je tiens à remercier ceux qui me connaissent et qui m’ont apporté leur soutien.
Sans revenir sur l’historique de ce livre il faut savoir que la première mouture remonte à 1999. A cette période il n’existait aucun écrit de vulgarisation en Français sur le sujet. Mon site
http://www.moteur-stirling.com" onclick="window.open(this.href);return false; (il avait un autre nom) était le seul en Français, tout comme n’existaient pas les Stirling thermo-accoustiques dans le circuit amateur.
Par ailleurs j’ai fini mon cycle d’études supérieures en 1963, époque où on ne parlait pas encore de la théorie des ensembles ; cela peut expliquer que certaines de mes notations, comme degré Kelvin ou l'emploi des calories (unité très pratique)
soient un peu désuètes.
L’écriture de cet ouvrage correspondait à un besoin des amateurs que je rencontrais au salon de la maquette et mon but était surtout d’en faire une sorte de manuel de technologie avec quelques plans simples, et sur ce point je pense avoir à peu près réussi ; je remarque qu’ EtudeSt fait très peu de commentaires sur cette partie d’ouvrage ni sur la petite démonstration théorique de thermodynamique ; cette dernière ayant été écrite dans des formes désuètes qui n’ont pas choqué mes auditeurs lorsque je l’ai présentée en 2009 à L’ISEC de Groeningen. (ISEC = International Stirling Engine Conférence)
J’ai depuis 1999 modifié le contenu technique du livre sans revoir l’historique : J’aurais dû sans doute aussi réviser cette partie. Peut être le ferais-je prochainement ?
Concernant les remarques d’EtudeSt :
Les moteurs des frères Stirling
Avant le moteur de 1827 il y eu trois moteurs réalisés par les frères Stirling
En 1815 deux moteurs (démonstrateurs) furent construits ; ils sont l’un à Edimbourg l’autre à Glasgow. (voir à ce sujet le livre, disponible chez Camden, de James G.Rizzo qui a réalisé des modèles de ces moteurs,).
En 1818 le moteur destiné à pomper de l’eau est construit selon le « brevet » de 1816. Il est vrai qu'il n'a fonctionné qu'un an suite à des fissures apparues dans le cylindre chaud.
Ericsson et le circuit ouvert
Extrait de
http://www.olds.com.au/stirling/" onclick="window.open(this.href);return false; : “John Ericsson, born in Sweden in 1803, developed Robert Stirling's engine principle during that latter part of his life, which was spent in America.”
John Ericsson a collaboré avec de nombreuses compagnies américaines telles que Américan machines and Co,De Lamater Iron works , Rider etc…
Il est d'autant plus surprenant qu' EtudeSt ignore ce fait car sur son site il montre un moteur Rider Ericsson de type beta ; il s'agit donc bien d'un cycle fermé, similaire aux moteurs des frères Stirling.
James G Rizzo, un maltais de 80 ans qui a écrit plusieurs livres de vulgarisation sur les moteurs Stirling en 1982,1983 et 1985 puis les «The stirling engine manual » volume 1 édité en 1995 et le volume 2 édité en 1997 et « Robert Stirling’s models of hot air engine » édité en 1999. Ces 3 derniers ouvrages sont disponibles auprès de Camden.
De plus James a été le créateur et premier président de la Stirling society ; cette association existe depuis 1997 et regroupe des amateurs de moteurs Stirling en Angleterre.
Les recherches en France
J’ai manqué de précision, en fait je citais les recherches devant conduire à la réalisation de machines viables et utiles.
Des études universitaires existaient notamment à Nantes où travaillait Pascal Stouff mais ces études ne contribuaient pas directement à la réalisation d’un moteur.
Lors de la conférence de l’ISEC à Ancône ont été présentés des moteurs de pré série de l’ Allemand SOLO et du Néo-Zélandais Whisper Gen.
Depuis, ces moteurs ont commercialisés et d’autres comme le groupe de co-génération Allemand Sunmachine sont arrivés sur le marché.
A ma connaissance il n’existe rien d’équivalent de production Française ; j’en suis navré.
Il est vrai qu’en France nous sommes assez forts pour les théories mais nous ne sommes pas toujours très doués pour savoir passer du théorique à des réalisations concrètes.
Le « ratio de puissance »
J’aurais sans doute dû écrire « expression de la puissance ».
Cela dit la formule est juste, ce qui n’appelle aucun commentaire.