Robert a écrit :
Ce n'est peut-être pas encore le "croc-magnon" du pop-pop, mais, on s'en approche à grands pas. Alain
Bonsoir à tous !

Ce soir, avec le moteur Farcot (1868), nouveau retour vers le... passé ! (désolé, Malevthi!)
Le moteur Farcot, représenté fig.
124,est un réacteur à vapeur en immersion aqueuse. Voyons comment il fonctionne : Si a l’entrée du tube représenté à la figure
123 ci-dessus, on produit un jet de vapeur intermittent très court et instantané, et si on dispose en périphérie de la racine du tube des clapets
a s’ouvrant de l’extérieur vers l’intérieur et communiquant avec le milieu ambiant, les clapets
a resteront fermés tant que la pression intérieure sera supérieure à la pression extérieure et ne s’ouvriront que lors de l’inversion des pressions, permettant ainsi à l’eau d’envahir le tube sans que puisse s’y établir un vide partiel nuisible au moment moteur.
Les figures
124 et
125 montrent la disposition de l’appareil distributeur : la vapeur injectée en
e s’échappe par un orifice annulaire que ferme une lame élastique
b qui s’ouvre instantanément et par intermittence sous l’action des cames
c dont l’arbre
f est mis en rotation par une petite turbine à basse pression
d actionnée par la vapeur injectée en
x qui se mélange ensuite à celle injectée en
e
… A noter également une grande similitude avec le principe du pulsoréacteur, la turbine n’ayant ici d’autre fonction que de commander les cames…

SOURCE : Article Roues et turbines (Sosnowsky) in Bulletin de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale 1896
Ref: Conservatoire National Arts et Metiers.