Autre petite précision: pour l'emprunter le Canal du Midi il faut payer. Quelle est la part de cette contribution affectée à l'entretien? En reste-t-il même après les salaires des employés? Car il y a des employés pour faire fonctionner les écluses. (Pas sur le Canal latéral à la Garonne. Là elles sont automatisées.)
Petite anecdote concernant le travail acharné du personnel.
Eté 2008. Pour rendre service à quelqu'un qui travaille je remonte un bateau de la Méditerranée à l’Atlantique par le canal des deux mers. Ce n’est pas un exploit, mais je suis seul et pour la manœuvre dans certaines écluses il faut se faire aider par l’éclusier ou par un touriste. A une écluse je ne vois et n’entends personne sur le quai qui me surplombe de près de 3 mètres. Et il n'y a pas d'autre bateau à passer. Personne pour m’aider. Heureusement il y a une échelle. Je m'y arrête, j'y amarre le bateau (je sais que c'est interdit et risqué mais c'est un petit bateau et tous les éclusiers m'ont laissé faire) et j'attends. Rien. Après quelques minutes je monte à l’échelle. Personne en vue. Je vais au bureau de l'éclusier, je frappe et je rentre sans attendre pour trouver l'éclusière (une étudiante qui avait été embauchée pendant ses vacances) en train de faire une réussite sur l'écran de l'ordinateur.

La pauvre petite se confond en excuses mais je la rassure en lui disant de prendre du bon temps et en lui racontant l'anecdote vécue quelques écluses auparavant.
J'avais commencé par le même scénario. Une échelle mais pas d'éclusier. ... Je frappe et je rentre en trombe dans le petit bureau… pour trouver (en le disant gentiment) la jeune éclusière beaucoup plus attentionnée pour son petit copain que pour les bateaux de passage.
Quand on veut on trouve les moyens. Quand on ne veut pas on trouve un prétexte.